Voici la 13e édition des Échos de l’Éco. Nous venons de fêter comme il se devait ce bel anniversaire. Grâce à votre participation, à vos encouragements, à votre soutien, nous sommes déjà sur la rédaction d’autres éditions à venir. Notre souhait est de continuer à vous informer chaque mois de l’actualité économique de notre pays, notamment des évolutions du PAT (Plan d’accélération de la transformation), qui fait l’objet d’un bilan à mi-parcours. Il vient d’être présenté par les ministres du Pétrole, Eaux et Forêts et Agriculture, et s’articule autour de trois pivots : économique, social et transverse. Les réalisations du pivot économique tournent autour des secteurs pétrole, gaz et mines, forêt et bois, et enfin agriculture, pêche, élevage et alimentation. Pour le secteur pétrole, gaz et mines, l’idée générale était de ralentir la chute de la production du pétrole et de diversifier la filière ; assumer le retour du Gabon à l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE); revoir la gouvernance du secteur ; et renforcer la compétitivité réglementaire et fiscale. Dans les pages des douze derniers numéros, nous avons abordé de nombreux sujets aussi divers que variés : le domaine du numérique et du commerce, le secteur minier et l’industrie pétrolière, les travaux publics, les institutions bancaires, les services d’état avec l’ANPI et l’Aganor, etc. Mais il manquait l’industrie forestière. Tout ce que l’on croyait savoir sur l’exploitation de la forêt, sa définition, ses activités, ses perspectives, sont autant de paramètres actuellement remis en cause. Le secteur est en pleine transmutation. Les modifications apportées dans la gestion des chaînes de valeurs de cette industrie entraînent la mise en place de nouveaux process et engagent les sociétés à tendre vers des certifications pour davantage de protection écologique et au profit d’une traçabilité indispensable à la préservation des espèces. Le 31 janvier dernier, le Gabon s’est engagé officiellement avec le FSC (Forest Stewarship Council) et a signé un accord de coopération pour l’installation de cette certification, accompagnée d’un comité de suivi. Le gouvernement gabonais souhaite que toutes les concessions forestières de son pays soient certifiées FSC d’ici fin 2022, un gage de qualité qui génère une ouverture au marché extérieur considérable. Le coût de cette certification (3 475 FCFA par m3 de grume exploitée) est trop lourd pour les petits exploitants forestiers à qui il est proposé de se regrouper pour mutualiser et ainsi alléger la facture. Tous ces sujets seront abordés dans nos pages au cours de l’année !
le 9 mars 2022
Anne-Marie Jobin
Nature, Environnement, Bois
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